Littérature

Qui est Hélène de Troie dans la mythologie grecque ?

Une image représentant Hélène de Troie comme la plus belle femme de la mythologie grecque, avec une beauté éblouissante qui défie le temps et les normes. Ses cheveux, dorés comme les rayons du soleil, tombent en cascade soyeuse sur ses épaules, reflétant la lumière avec un éclat presque divin. Ses yeux, d'un bleu profond, rappellent la sérénité et la profondeur de la mer Égée, captivant quiconque croise son regard. Sa peau est d'une douceur et d'une clarté, semblable au marbre le plus fin, et son visage, aux traits harmonieux et parfaitement symétriques, est orné d'un sourire captivant, mêlant innocence et mystère.

Hélène de Troie a obtenu un abonnement premium à la guerre pour la cité troyenne. Elle était LA beauté antique qui a lancé un millier de navires… littéralement. Elle était si séduisante que les rois et les princes se battaient pour elle comme des adolescents pour le dernier IPhone. Son kidnapping (ou escapade romantique, selon la version que vous préférez) a déclenché la guerre de Troie. Bien qu’elle soit la muse de nombreux poèmes épiques, c’était aussi la responsable involontaire de beaucoup de travail supplémentaire pour les historiens. Si Hélène de Troie avait eu un compte Instagram, elle aurait certainement détraqué les réseaux sociaux !

Hélène de Troie, c’est un peu cette star de la mythologie grecque qui aurait pu donner des complexes à n’importe quelle influenceuse d’Instagram ! Née d’un œuf, oui, mais pas n’importe lequel : un œuf design, fruit d’une liaison entre Léda, sa maman très « open-minded« , et Zeus, le séducteur divin qui avait un faible pour les déguisements animaliers. Cette fois, il a opté pour le look cygne.

Qui est la plus belle femme de la mythologie grecque ?

Il faut dire qu’Hélène de Troie, c’était la beauté incarnée, une sorte de top-modèle de l’Olympe. À 12 ans, elle faisait déjà tourner les têtes, et pas des moindres. En effet, Thésée, le roi du « swipe right« , la kidnappe pendant qu’elle danse devant le temple d’Artémis (probablement en train de faire le TikTok de l’époque). Après avoir mis une bague au doigt d’Hélène de Troie, Thésée décide d’aller faire un tour aux Enfers. Pendant son escapade infernale, leur fille Iphigénie voit le jour (merci Stésichore pour l’info).

Une illustration représentant Thésée qui enlève Hélène de Troie alors qu'elle est tranquillement en train de danser devant le temple d'Artémis.

Mais pas de panique, Castor et Pollux, les frères d’Hélène de Troie, débarquent pour la sauver. Après ce « Sauvetage en Toge« , ils la ramènent à Sparte. Iphigénie est confiée à sa tante Clytemnestre, parce qu’Hélène de Sparte tient à son statut de « vierge« . Ah, les drames familiaux de l’Olympe, c’est mieux qu’une série Netflix !

Avec qui Hélène de Troie s’est-elle mariée ?

Dans le grand bazar nuptial de l’antiquité, Hélène de Troie se hissait en tête de liste des partis les plus convoités, attirant tous les Apollons grecs comme des mouches sur un baklava. Son paternel, Tyndare, craignant de déclencher une guerre de jalousie, opta pour un stratagème digne d’Ulysse. En effet, il fit promettre à tous ces Don Juan en jupette de soutenir le veinard élu, même si celui-ci devait faire face à un quelconque affront. Parmi cette horde de prétendants, Ménélas, plus rusé ou plus chanceux, remporta le gros lot : Hélène de Sparte. Le couple entama alors un marathon de bonheur qui dura trois ans, sans pause publicitaire. Même dans l’antiquité, on savait que l’amour ne durait que trois ans !

De cette union idyllique, naquit Hermione, une progéniture aussi prometteuse que le CV d’une déesse olympienne en herbe.

Parallèlement, Aphrodite promet à Pâris, le playboy troyen, la plus belle femme du monde en échange d’une pomme en or. Comme dans toute bonne série, il y a toujours un prix à payer pour les faveurs divines.

Une image capturant le moment où Pâris, représenté comme un play-boy antique, donne la pomme d'or à Aphrodite. En échange, celle-ci lui donnera l'amour de la plus belle femme du monde : Hélène de Troie.

Comment Pâris a-t-il enlevé Hélène de Sparte ?

En visite à Sparte, on devine clairement que Pâris n’est pas là pour goûter à la cuisine locale. Il tombe éperdument amoureux d’Hélène de Sparte, la reine du bal. Hélène de Sparte, de son côté, ne reste pas insensible à son charme troyen (ou était-ce un sortilège d’Aphrodite ?). Ils s’enfuient ensemble, pendant que Ménélas, le mari éconduit, joue les touristes en Crète. Homère n’aurait pas pu imaginer meilleur scénario !

Selon une autre version, un peu plus hollywoodienne, Hélène de Sparte est enlevée de force lors d’une fête. Ou peut-être qu’elle a suivi Pâris volontairement, trompée par un déguisement d’Aphrodite qui lui prêtait les traits de Ménélas. Dans tous les cas, le couple illégitime célèbre leur union, soit sur l’île de Cranae, soit à Salamine, avant de naviguer vers le palais de Priam pour un accueil qui, on peut l’imaginer, n’était pas des plus chaleureux.

Une image fun et décalée de Pâris et d'Hélène de Troie en train de célébrer leur union avant la Guerre de Troie.

L’enlèvement d’Hélène de Troie a-t-il réellement déclenché la guerre de Troie ?

Dans ce grand feuilleton mythologique, les poètes de Chypre, un peu moins portés sur le dramatique, expédient nos amoureux fugitifs d’Hélène et Pâris de Sparte à Ilion en un clin d’œil, ou plutôt en trois jours. C’est comme si Uber se lançait dans le transport maritime antique !

Quant à Hélène de Sparte à Troie, elle était aussi populaire qu’un lundi matin. Chaque fois qu’elle montait sur les remparts pour mater le combat, les vieux Troyens râlaient dans leur barbe. Heureusement que le bon vieux Priam jouait les avocats du diable.

Et accrochez-vous, parce que dans la version « Fake News«  de l’époque, Hélène n’a même jamais mis les pieds à Troie ! Oui, oui, c’était juste son hologramme qui traînait avec Paris, tandis que la vraie Hélène de Sparte chillait en Égypte. Un peu comme si votre double numérique allait travailler à votre place.

On sait aujourd’hui, de source sûre, que l’enlèvement d’Hélène de Troie n’est pas vraiment la cause de la guerre de Troie. En effet, c’est plutôt l’étincelle qui a mis le feu aux poudres entre l’Europe et l’Asie. Imaginez une bande de princes en armure jurant sur leur épée de venger l’affront. Et voilà, dix ans de préparatifs pour une guerre qui dure dix longues années. Et pendant ce temps-là, Paris se fait zigouiller et Hélène de Troie, fidèle à elle-même, passe de bras en bras jusqu’à la chute de Troie. Quelle épopée, n’est-ce pas ?

Une image fun montrant la guerre de Troie comme une épreuve sportive.

Est-ce que Ménélas réussit à récupérer Hélène de Troie ?

Après que Paris ait rendu son dernier souffle, Hélène de Troie joue la carte de la princesse qui souhaitait s’échapper, mais qui a été une nouvelle fois kidnappée par Déiphobe pour une lune de miel forcée à Troie.

Et Ménélas ? Toujours aussi éperdument amoureux (ou peut-être juste un peu aveuglé par sa beauté), il lui pardonne aussi facilement qu’on oublie ses clés. Ils rentrent à Sparte, mais accrochez-vous, Ménélas, dans son euphorie, zappe quelques petits sacrifices aux dieux. Résultat ? Un voyage retour qui dure huit longues années. On imagine les « Quand est-ce qu’on arrive » toutes les cinq minutes.

Finalement, ils se posent à Sparte et vivent paisiblement, comme si Hélène de Troie n’avait pas déclenché une guerre majeure. Et Télémaque, en quête de son papa Ulysse, tombe sur ce couple modèle. En voyant ces deux tourtereaux roucouler on pouvait se demander si la guerre de Troie avait réellement existé. Y aurait-il eu une théorie du complot derrière tout cela ?

Qui a tué Hélène de Troie ?

Après le clap de fin pour Ménélas, Hélène de Troie se fait virer de Sparte par ses charmants beaux-fils selon Pausanias. Destination : Rhodes, où elle pense trouver un peu de paix. Erreur ! La reine Polyxo, en mode vengeance pour son mari tombé à Troie, accuse Hélène de Sparte d’être la cause de tous ses malheurs. Sa solution ? Un bain mortel, façon spa de l’enfer, avec des servantes grimées en déesses de la vengeance. Et pour couronner le tout, elle expose Hélène de Troie façon piñata macabre sur un arbre. Sans doute un peu gênés, les Rhodiens lui construisent une chapelle pour se faire pardonner.

Mais attendez, ça devient encore plus croustillant ! Hélène de Troie se fait ensuite embarquer par Thétis pour un rendez-vous galant avec Achille (oui, le même qui boudait pour Briséis et qui aurait épousé Iphigénie dans l’au-delà). Et hop, voici Euphorion, leur fils ailé. En bon dieu des dieux, Zeus tombe raide dingue du jeune homme, qui lui fait un joli pied de nez. Résultat ? Zeus le foudroie, et le pauvre Euphorion s’écrase sur Mélos. En tentant de lui donner une sépulture digne de ce nom, les Nymphes se retrouvent transformées en grenouilles. C’est une journée typique dans la mythologie grecque.

Et comme si ça ne suffisait pas, Goethe décide de pimenter l’histoire en faisant rencontrer Hélène de Troie à Faust. Pourquoi pas après tout ?

Ne voulant pas être en reste, Ptolémée Héphestion raconte qu’Iphigénie a carrément sacrifié Hélène de Troie et son cher Achille sur l’autel de Diane en Scythie. Et après tout ça, Hélène de Troie trouve quand même le moyen d’avoir une sépulture tranquille à côté de Ménélas à Thérapnes près de Sparte. Quelle vie, franchement !

3 commentaires

  1. Anna a dit :

    Wow, cet article sur Hélène de Troie est juste incroyable ! J’ai adoré la façon dont vous l’avez rendu vivante. La description d’Hélène comme une star d’Instagram de l’antiquité m’a vraiment fait rire. J’ai particulièrement aimé les comparaisons modernes et les descriptions colorées qui donnent à Hélène une personnalité plus complexe. Je trouve ça plus pertinent par rapport à notre époque. Chapeau pour ce travail créatif !

  2. Samia a dit :

    J’ai trop kiffé cet article sur Hélène de Troie ! C’est fou comme elle était belle. Sa vie était complètement dingue, avec son enlèvement et la guerre de Troie. J’ai pas compris cette histoire où elle est née d’un œuf, c’est trop zarb’. En tout cas, j’ai appris trop de truc, je vais le partager avec mes potes. Continue comme ça, j’adore lire des histoires

  3. Une guerre à cause d’elle ? Pour ma part je prefère les brunes 😀

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *