Priam, alias Podarcès, ou devrais-je dire « l’homme aux mille noms« , était le dernier king de Troie, célèbre pour son goût pour les guerres de grande envergure et les noms changeants. Fils de Laomédon, qui devait avoir un faible pour les noms compliqués, et d’une nymphe nommée Strymo, Leucippe ou Placia (même sa maman ne pouvait pas se décider sur un nom), Priam a commencé sa carrière sous le nom de Podargé, probablement parce qu’il aimait juste les noms bizarres.
Héraclès et la ville de Troie
Cette histoire mythologique devient plus croustillante quand Héraclès, le Chuck Norris de l’antiquité, a décidé de remodeler Troie à sa manière (c’est-à-dire en la détruisant). Il a essayé d’embarquer notre cher Podarcès pour une vie d’esclavage, mais c’était sans compter sur la sœur de Priam, Hésione. Dans un geste digne d’un film hollywoodien, elle a échangé son voile d’or (probablement dernier cri à l’époque) pour sauver son frérot Priam. Et c’est ainsi que Podarcès est devenu Priam, ce qui signifie « racheté« . Un peu comme acheter une baguette en promo.
Et voilà, notre Podarcès, devenu Priam, s’est installé sur le trône, probablement en se demandant quel nom il choisirait ensuite. Moralité de l’histoire : si vous voulez être roi, assurez-vous d’avoir une sœur avec un bon sens du commerce et une garde-robe bien fournie. Sans oublier une fantaisie et une créativité pour changer de nom à volonté.
Qui était le dernier roi de Troie ?
Priam, c’est un peu le roi du « Do It Yourself ». Après qu’Héraclès ait transformé Troie en un projet de rénovation extrême, il a sorti son marteau et ses clous pour tout remettre en état. Mais Priam ne s’est pas arrêté là : il a étendu son royaume à la Troade, la Phrygie, Lesbos et quelques îles du coin, probablement parce qu’il aimait bien le bricolage.
Sa richesse était tellement légendaire qu’on aurait dit qu’il avait découvert une mine d’or dans son jardin. Mais malgré tout ça, Priam a eu le triste privilège d’être le dernier roi de Troie. Parlez d’une retraite gâchée !
Parlons de sa famille, parce que Priam, c’était un peu le patriarche de la version antique de « L’Incroyable Famille Kardashian ». Avec sa femme Hécube et quelques concubines en bonus, il a eu cinquante enfants (oui, cinquante, ce n’est pas une faute de frappe). Parmi eux, des stars comme Hector, Pâris, Déiphobe, et pour équilibrer, quelques filles comme Cassandre, Créüse, Polyxène. On imagine les réunions de famille chez Priam…
Avec la nymphe Alexirrhoé, il a eu Aesacos, un devin. Pratique pour prédire le score des matchs du dimanche. Et avec Laothé, il a eu Lycaon, juste au cas où il lui manquait un enfant ou deux.
Lors du siège de Troie, Priam était tellement âgé qu’il ne pouvait plus combattre. Il devait probablement se contenter de donner des conseils depuis son rocking-chair, en se remémorant les bons vieux temps où il n’avait que quarante enfants à gérer.
Quand est mort Priam ?
Vu par Homère, dans sa version de L’Iliade, Priam, c’est un type sympa, juste et tendre, mais un peu trop cool avec Pâris et Hélène. Imaginez-le comme ce parent qui ne dit jamais non, même quand son fils ramène la plus célèbre fugitive de l’histoire à la maison. Une autre crise internationale causée par ses enfants ? Zéro problème !
Priam a eu des places VIP pour assister à des matchs tragiques, comme la mort de son fils Hector. Et pour couronner le tout, il a fait un road trip pour négocier avec Achille (oui, celui avec le talon célèbre) afin de récupérer le corps de son fils. Pas exactement des vacances de rêve.
Sa fin ? Disons qu’elle n’était pas très joyeuse. Priam a été égorgé par Néoptolème (aussi connu sous le nom de Pyrrhus), le fiston d’Achille, devant l’autel de Zeus. Priam était probablement en train de prier pour une fin de série un peu plus heureuse, mais apparemment, Zeus avait autre chose à faire ce jour-là.
Et pour compliquer encore les choses, il y avait un autre Priam dans le coin ! Celui-ci était le fils de Politès, qui était lui-même le fils de Priam et d’Hécube. Ce Priam junior a suivi Énée en Italie. Et voilà comment on passe de la guerre de Troie aux origines romaines – en gardant ça dans la famille !
En examinant le personnage de Priam dans la mythologie grecque, on découvre un roi de Troie énigmatique, dont la sagesse se mêle à une certaine naïveté. Ses choix, souvent influencés par l’affection pour ses nombreux enfants, en particulier Hector et Pâris, révèlent un aspect touchant et humain. Priam, malgré son statut de monarque, se débat avec les dilemmes familiaux et politiques, reflétant une complexité qui le rend fascinant. Son rôle pendant la guerre de Troie, bien que teinté de tragédie, souligne l’importance du devoir et de la loyauté envers sa cité et sa famille, faisant de lui une figure à la fois héroïque et tragique. Bravo pour cet article fun et bien construit qui est très ludique.