Littérature

Qui est Hector, le héros troyen de la Guerre de Troie ?

Une interprétation fantaisiste et décalée d'Hector, le troyen dépeint dans un style humoristique alors qu'il interagit avec les dieux.

Hector, le fils de Priam et d’Hécube, célèbre grâce au mythe d’Homère qui, entre deux siestes, a griffonné L’Iliade. Hector, c’était le genre de héros troyen qui avait l’air d’avoir été conçu lors d’une conférence divine plutôt que dans une chambre à coucher mortelle. Même son vieux papa n’en revenait pas. Il était persuadé que son fils chéri tenait plus du divin que du mortel.

Hector de Troie : Comment son rôle de mari fidèle et de pratiquant dévoué reflète-t-il les valeurs de l’antiquité ?

À l’époque où l’adultère était aussi courant qu’une grippe en hiver, Hector était le mari modèle, fidèle comme un Labrador. L’une des scènes les plus touchantes de L’Iliade, c’est lorsqu’il dit au revoir à sa femme. Pendant ce temps, leur petit Astyanax, dans les bras de sa mère, joue avec l’aigrette du casque de papa, complètement inconscient du drame qui se trame. Andromaque, la princesse troyenne, regarde son mari partir, angoissée comme une mère lâchant son ado au volant pour la première fois. Elle murmure une prière aux dieux, espérant qu’ils n’aient pas la flemme de veiller sur lui.

Hector le troyen : le mari fidèle tant en amour que dans la religion.

Et Hector, ce n’était pas seulement un bon mari, c’était aussi un religieux appliqué. Il savait flatter les dieux avec des sacrifices, comme un enfant qui tente de gagner des points en offrant un dessin à ses parents. Pour les dieux, Hector était le chouchou, le préféré, le numéro un à Troie. Mais Hector n’était pas naïf. Il connaissait le caractère versatile des divinités, prêtes à changer d’équipe comme on change de chaussettes. Sa prudence légendaire lui disait de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Et malheureusement, l’histoire a prouvé qu’il avait raison de se méfier.

Quel rôle la stratégie et le leadership d’Hector de Troie ont-ils joué dans la défense prolongée de la ville contre le siège des Grecs ?

Pendant le siège de Troie, Hector était ce genre de héros mythologique qui ne se précipitait pas tête baissée dans la bagarre. Non, il préférait rester en retrait, tel un entraîneur de foot analysant le match depuis la touche. Étant donné que son père avait déjà un pied dans la retraite, Hector était le chouchou de Troie. C’était un peu le joueur vedette dont tout le monde attend qu’il marque le but décisif.

En tant que chef d’orchestre de la guerre, Hector tenait la baguette. Il dirigeait l’Assemblée comme un chef d’entreprise lors d’une réunion Zoom interminable. Il décidait des stratégies de guerre et probablement de la couleur des tentures pour la salle du trône.

Hector, c’était Monsieur 100 % dévoué à sa cause : sauver Troie, coûte que coûte. Agamemnon, le roi Mycénien, savait très bien que tant que Hector serait en vie, Troie se battrait comme un chat acculé. Le nom d’Hector, qui signifie « Celui qui tient bon« , n’était pas un hasard. Et Astyanax, son fils, c’était « le roi protecteur de la ville » – pas mal pour un CV de gamin ! Grâce au courage et à la vaillance d’Hector, Troie a tenu bon pendant dix longues années, comme un marathonien qui refuse d’abandonner, même après avoir perdu sa chaussure.

Une image ludique et originale qui capture l'essence du dévouement d'Hector pour sauver Troie, ainsi qu'une représentation d'Agamemnon.

 

Quelle est la signification du duel Hector-Ajax et l’impact de la mort de Patrocle sur la tournure de la guerre ?

Après avoir échangé un dernier bisou avec Andromaque, Hector lance un défi aux héros grecs pour un combat en tête-à-tête. Ménélas se lève, prêt à en découdre, mais Agamemnon le retient par la manche. C’est donc le grand Ajax qui monte sur le ring face à Hector. Le match ? Un nul. Les deux héros finissent par échanger des cadeaux, un peu comme deux adversaires de tennis qui se tapent dans les mains après un match serré.

Pendant ce temps, alors qu’Achille boude sous sa tente, Hector devient la terreur des Grecs. Il charge vers les vaisseaux grecs, et Ulysse, le roi d’Ithaque, le décrit comme étant enragé. Les Achéens, eux, sont tellement effrayés qu’ils en perdent leur latin – ou plutôt leur grec. Ils essaient désespérément de protéger leurs navires, mais à la vue d’Hector, leur courage s’évapore plus vite qu’un glaçon en plein soleil. Ils sont à deux doigts de tout perdre.

C’est là que Patrocle, le pote d’Achille, a décidé de prendre les choses en main. Mais hélas, Hector l’a tué et lui a piqué ses armes, un peu comme un voleur de vélo qui prend aussi le casque. Complètement dévasté, Achille s’est dit que c’était l’heure de la confrontation finale. Il fonce sur le héros Troyen avec une rage digne d’un taureau. Néanmoins, Apollon, toujours là pour aider les Troyens, a enveloppé Hector dans une nuée. Nous avions là la première cape d’invisibilité de l’histoire !

Une image amusante et originale qui capture le moment à la fois dramatique et humoristique impliquant Patrocle, Achille et Hector, le Troyen, dans l'ancienne saga grecque.

 

Comment la chute d’Hector face à Achille a-t-elle scellé le destin de Troie ?

Alors que les Troyens battent en retraite vers leur ville, Hector, lui, reste planté là, face à l’ennemi, un peu comme un ado défiant un couvre-feu. Cependant, quand notre héros guerrier a vu Achille, il a soudainement ressenti le besoin urgent d’explorer l’autre côté de la ville. Ils se lancent alors dans une course-poursuite autour de Troie, un peu comme dans une scène d’action hollywoodienne, sans les voitures et les explosions.

Athéna tente de s’immiscer, mais Zeus (ou Jupiter chez les Romains) a déjà joué à pile ou face et c’est Hector qui va mourir. À contrecœur, Apollon retire sa protection. Hector se retrouve avec une lance d’Achille dans la gorge. Avant de rendre l’âme, notre héros antique demande une sépulture digne, mais Achille n’est pas d’humeur à écouter. Dans un dernier souffle, Hector lui glisse que sa fin est elle aussi proche.

Achille a dépouillé le héros Troyen et attaché son corps à son char, le traînant autour du tombeau de Patrocle, sous les yeux ébahis des Troyens. C’est un peu comme tirer une épave de voiture dans un quartier résidentiel. Heureusement, Aphrodite, la déesse, intervient pour protéger le corps d’Hector avec de l’ambroisie, le Nutella des dieux.

Douze jours plus tard, Zeus envoie Thétis, la mère d’Achille, pour convaincre son fils de rendre le corps à Priam. Touché, notre héros grec accepte et pleure avec le vieux roi. Les funérailles d’Hector sont organisées, et les Troyens réalisent tristement que sans l’héroïsme de leur champion, la ville n’est plus qu’un château de cartes face à un ventilateur. D’autant plus que Pâris n’était pas considéré comme un grand guerrier. Ah si seulement il était resté avec ses troupeaux plutôt que de réaliser ce satané enlèvement d’Hélène de Sparte.

Une image créative et décalée représentant la scène où Thétis persuade Achille de rendre le corps d'Hector à Priam, avec une touche d'humour montrant la prise de conscience des Troyens

Ascendance d’Hector, le prince Troyen

PèreMère
PriamHécube

Descendances du prince Troyen

Épouses/amantes probablesDescendances possibles
AndromaqueScamandrios et Astyanax

2 commentaires

  1. Hector, le mec, c’était un boss. Trop fort et réglo. Après ça fait un peu pigeon sa personnalité, normal qu’il se fasse dérouiller à la fin.

  2. Ce personnage est fascinant, et vous arrivez à le décrire de façon amusante et divertissante tout en étant pédagogue, j’aime beaucoup. Merci

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