Qui est Hermès dans la Mythologie Grecque ?
Hermès, fils de Zeus et de Maïa, exhibe ingéniosité et malice dès son enfance, établissant les fondations de son rôle multifacette de dieu du commerce, messager olympien, et guide des âmes, avec une astuce et une diplomatie hors pair.
Fils prodige de Zeus et de Maïa, la star des Pléiades, Hermès est un membre VIP du club des douze olympiens. On peut le voir comme le premier influenceur, bien avant l’ère d’Instagram.
À ses débuts, Hermès arborait un look de hipster avec une barbe digne d’un bûcheron, mais vers le Ve siècle avant notre ère, il a décidé de se refaire une beauté. Il a opté pour un style jeune et athlétique, probablement pour coller à la tendance imberbe de l’époque.
Parmi tous les dieux du panthéon grec, Hermès, c’était le gars du peuple. Il a littéralement inventé l’écriture, la danse, et même le concept de peser votre nourriture avant de la manger – une vraie révolution ! Sans oublier qu’il a aussi introduit la flûte et la lyre, et a trouvé le moyen de produire du feu sans allumettes ni briquet. Bref, c’était le MacGyver de l’Olympe qui inspire tous les participants de Koh-Lanta.
En plus de tout cela, Hermès était le dieu multitâche par excellence :
- dieu du commerce (pensez à lui comme au premier entrepreneur de l’histoire)
- gardien des routes et des carrefours (le GPS original),
- patron des voyageurs et des voleurs (un portfolio assez éclectique, non ?),
- conducteur des âmes aux enfers (l’Uber des âmes)
- le messager personnel de Zeus et des dieux (l’ancêtre divin du service de messagerie instantanée).
Avec un tel pedigree, c’est sûr qu’Hermès n’avait pas une minute à lui !
Comment se déroule l’enfance d’Hermès ?
Hermès a vu le jour en Arcadie, débarquant dans une grotte chic le quatrième jour du mois, un créneau déjà booké pour l’éternité. Tandis que les autres dormaient, Zeus rendait secrètement visite à Maïa, sa mère, faisant d’Hermès le fruit d’une idylle nocturne divine.
Dès sa sortie de l’emballage, Hermès était déjà en mode avancé. Il parlait et il marchait comme s’il avait lu le manuel en avance. Premier arrêt post-couche ? Une aventure bricolage avec une pauvre tortue pour créer sa lyre DIY. Problème : il manquait les cordes ! Solution ? Un petit voyage en Thessalie pour « réquisitionner » un bout du troupeau d’Apollon pendant que ce dernier était occupé à papoter.
Hermès camoufle ses traces avec des feuillages aux pieds et des branches ou des sabots à l’envers pour brouiller les pistes. Direction Pylos, avec un détour par la case « subornation d’un témoin gênant » nommé Battos, moyennant un bœuf de silence.
Après un barbecue céleste où deux bêtes passent à la casserole divine en l’honneur des Olympiens (lui inclut, évidemment.), il repart chez lui. Il transforme les restes du festin en cordes pour sa lyre, et hop, la première session de musique peut commencer. Puis, comme si de rien n’était, il retourne au berceau. C’est une journée plutôt productive pour un nouveau-né !
Quand Apollon a réalisé que son troupeau avait fait ses valises, il est parti à leur recherche. Sur sa route, il a croisé Battos. Sous ces airs de « Je n’ai rien vu, rien entendu« , Apollon a vu clair dans son jeu. Après une négociation alléchante : deux vaches, Battos a tout balancé. On comprend pourquoi Hermès a décidé de le transformer en statue. Comme quoi, même dans la mythologie, on n’acceptait pas les balances !
Après avoir fouillé, en vain, Apollon a décidé d’interroger bébé Hermès. Ce dernier a carrément joué la carte de l’innocence. Pas convaincu, Apollon l’a traîné devant Zeus. Les explications d’Hermès étaient aussi claires que de la boue, et Zeus a vite pigé le truc quand il a vu son fils chiper l’arc et les flèches d’Apollon avec la dextérité d’un prestidigitateur. Et voilà, le dieu des filous, arnaqueurs et autres escrocs faisait son entrée fracassante sur la scène divine.
Chez les Olympiens, on ne compte plus le nombre de potins bien croustillants. D’ailleurs, Lucien nous en sort un bien succulent avec Hermès.
Alors que Vulcain (Héphaïstos) montrait toute son admiration pour Hermès à Apollon, ce dernier a tenté de lui montrer la vérité en face : mission difficile pour un dieu qui incarne l’innocence même. Mais Apollon ne se débine pas et lui sort son PowerPoint de preuves : le trident de Neptune disparu, l’épée de Mars (Arès) envolée, et bien sûr, son propre arc et flèches qui ont pris la poudre d’escampette. Toutefois, Vulcain reste toujours sceptique jusqu’à ce qu’Apollon lui conseille de vérifier dans son atelier.
Et bingo ! Les tenailles de Vulcain ont pris leur envol, probablement dans les langes du nouveau-né. Impressionné, Vulcain, se demande si Hermès pratiquait le vol à l’étalage avant même de naître. Mais Apollon n’a pas fini : le bambin est aussi un babillard professionnel, un athlète né qui détrône l’Amour au catch, et un pickpocket qui déleste Vénus de sa ceinture et Jupiter de son sceptre. Si la foudre n’avait pas été aussi lourde, Hermès l’aurait sûrement embarquée en guise de jouet.
À court de mots, Vulcain découvre que le gamin est aussi un musicien de génie. En effet, il a fabriqué une lyre à partir d’une tortue morte. Apollon, la jalousie au ventre, admet que les mélodies d’Hermès pourraient bien le rendre vert. Pour finir, on apprend qu’Hermès, insatiable aventurier, se fait des escapades nocturnes aux enfers. Avec ses ailes et sa baguette magique, il serait en train de préparer son prochain gros coup : voler chez les morts. « Un enfant bien alerte« , conclut Vulcain, probablement déjà en train de vérifier dans son atelier si rien d’autre n’a disparu.
À fond dans la vibe musicale de la lyre d’Hermès, Apollon se retrouve devant une offre qu’il ne peut refuser : échanger cette merveille contre ses animaux égarés. Et comme ça, pouf, Hermès se proclame Dieu du commerce et des bonnes affaires, avec un sens de l’entrepreneuriat qui ferait pâlir de jalousie les start-ups.
Par la suite, dans un épisode qui ferait un tabac sur les réseaux sociaux, Hermès sort son meilleur cosplay d’Arès pour duper Héra. Complètement trompée par son déguisement, elle lui offre un câlin maternel et une tétée VIP, esquivant ainsi les foudres habituellement réservées aux enfants illégitimes de Zeus, le champion olympique de l’infidélité.
L’éducation d’Hermès a été confiée à Acacos, un mec tellement important qu’il a sa propre ville en Arcadie, et qui est l’un des 50 fils de Lycaon. Oui, vous avez bien entendu, 50. On imagine que les réunions de famille étaient assez animées, et qu’Acacos avait probablement plus d’une astuce à partager avec le jeune Hermès.
Dès le jour 1, Hermès s’est distingué comme un « prodige » de l’Olympe. Il zappe les étapes bébé pour se bricoler une lyre avec une tortue. Pas de cordes ? Pas de problème, il part « emprunter » le bétail d’Apollon et conclut sa journée par un BBQ divin.
Apollon se lance dans une enquête pour retrouver ses vaches. Hermès se fait balancer par Battos, qui finira en déco statue pour la peine. Avec un air d’innocent, Hermès tente de duper Zeus, mais finit par se faire griller… en volant l’arc d’Apollon sous les yeux du dieu de la foudre !
Mais le petit Hermès ne s’arrête pas là :
- il séduit Apollon avec sa lyre,
- il arnaque Héra en se faisant passer pour bébé Arès.
Il finit son parcours de jeune dieu par un stage chez Acacos, garantissant une future carrière de dieu fourbe, musicien et businessman de l’antiquité.
Hermès, c’est le gamin que tout l’Olympe surveille, mais adore secrètement : un enfant prodige avec un don pour le trouble et la mélodie. Le Mozart de la malice et l’Elon Musk des dieux grecs, le tout emballé dans un lange !
Quelles sont les aventures d'Hermès ?
Déjà connu pour son sens aigu du commerce et de l’innovation, Hermès n’a pas chômé après son premier deal avec Apollon. Après avoir troqué sa lyre contre un troupeau, il s’est mis à jouer de la flûte. On peut supposer que rester simplement berger, c’était juste trop banal pour un dieu de son calibre.
Fan de la première heure des tubes d’Hermès, Apollon a voulu s’offrir la playlist exclusive et lui a proposé de lui échanger sa flûte contre sa baguette d’or stylée (spoilers : elle se transformera plus tard en caducée grâce à une petite mésaventure avec deux serpents curieux.) Jamais à court d’une bonne affaire, Hermès accepte, mais réclame des cours VIP de divination par les cailloux.
Hermès se lance dans un monologue digne d’un vendeur de voitures d’occasion pour tenter de tromper son père. Mais ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace. Toutefois, Zeus est plutôt impressionné par les talents de son fils pour naviguer entre le vrai et le moins vrai. Du coup, il le nomme messager express de l’Olympe. C’était bien avant FedEx ou DPD.
En plus de distribuer les DMs divins, Hermès joue les guides touristiques pour âmes perdues, les escortant aux enfers avec plus d’efficacité qu’une appli de navigation. Cet Uber des âmes opère à la frontière floue entre le monde des vivants et celui des morts.
Même si Hermès ne tient pas souvent le rôle principal dans les histoires mythologiques, ses apparitions sont toujours un régal. Il joue le rôle de l’assistant très spécial des dieux, avec un penchant pour l’escroquerie divine et la diplomatie douteuse.
Dans la mythologie grecque, Hermès, c’est un messager. Mais contrairement aux professionnels de La Poste, il a un agenda plus chargé qu’un ministre en campagne électorale. Il a d’ailleurs fait des apparitions épiques dans l’histoire. Il a joué les escortes de luxe pour Priam. Rappelez-vous, en pleine Guerre de Troie, il s’est faufilé dans la tente d’Achille pour négocier la restitution du corps d’Hector.
Dans l’Odyssée, c’est lui qui refile à Ulysse cette fameuse herbe pour que Circé ne le transforme pas en un des trois petits cochons. Il a aussi été le messager de Zeus avec un « laissez-passer » pour Ulysse, ordonnant à Calypso de le libérer de son île-spa de luxe.
Le déguisement de Dionysos en fille pour échapper à Héra ? Encore une idée de Hermès, le coach en protection de témoins de l’antiquité. Et pour couronner le tout, il a organisé le premier concours de beauté mythologique, où Héra, Athéna, et Aphrodite se sont disputé le titre sous l’œil critique de Pâris.
Et comment ne pas citer sa mission de prévention du crime auprès d’Egisthe, tentant de le dissuader de ses plans dignes d’un polar mythologique pour assassiner et prendre le pouvoir. Hermès : livreur, conseiller en herboristerie, négociateur de paix, animateur d’événements et agent secret, le tout avec une touche divine. Qui a dit que les dieux n’avaient pas de sens de l’humour ?
Si vous pensiez qu’Hermès n’était qu’un simple messager, il n’en est rien. Sachez qu’il a participé à de nombreux combats. Normal, c’est un dieu de l’Olympe, après tout !
On a pu le voir enfiler le casque d’Hadès. Une option d’invisibilité que la cape d’Harry Potter ou les filtres Snapchat n’ont rien à envier. Cela lui a permis de zapper le géant Hippolytos de la carte comme un pro lors de la Giganomachie.
Loin de n’être qu’un dieu sponsorisé par FedEx, c’est aussi un sauveur de dieux : il extrait Arès, le dieu de la guerre, coincé dans un pot de bronze comme une conserve de luxe, grâce aux Aloades. Ces derniers ont clairement raté leur vocation d’illusionnistes.
Et pour le grand final, nous avons l’affaire avec Typhon. Vous savez cet être fan de bricolage extrême qui a décidé de jouer au Docteur Maboul avec Zeus. En effet, il a caché ses tendons essentiels sous une peau d’ours dans une grotte stylée de Cilicie. Hermès s’est donc occupé de récupérer les tendons de son papounet au nez et à la barbe du serpent Delphynè, prouvant une fois de plus que même les serpents VIP ne peuvent rivaliser avec lui.
Hermès, c’était l’assistant personnel de Zeus avec plus de missions que James Bond. Il en a fait des road trips divins mémorables. Ensemble, ils ont fait du porte-à-porte chez Lycaon, puis chez le couple star de l’hospitalité, Philémon et Baucis, probablement pour vérifier si Airbnb existait déjà à cette époque.
Dans la saga « Comment papa a dragué Io« , Hermès a joué le rôle de l’aile homme avec une touche d’action en mettant hors jeu Argos, le surveillant aux cent yeux, sous les ordres jaloux d’Héra. Autant dire qu’il a inventé le concept de « dormir d’un œil ouvert« .
Pour Persée, Hermès s’occupe entièrement de customiser tout son équipement contre les Gorgones, faisant de lui le premier sponsor héroïque de l’histoire.
Il a également joué les escortes pour Prométhée jusqu’au mont Caucase, où Héphaïstos l’a accueilli pour un petit séjour enchaîné. Ah, l’hospitalité divine, ça avait beaucoup de charmes à cette époque.
Aux enfants Phryxos et Héllé, il a fournit le Uber antique : un bélier à la toison d’or, garantissant une évasion stylée des mauvais traitements d’Ino.
Enfin, pour Pandore, il a été le coach en séduction, lui enseignant l’art des mots doux avant de l’offrir à Epiméthée, créant ainsi le premier « cadeau empoisonné« de l’histoire. Toujours là pour mettre du piquant dans les mythes, avec une efficacité et un charme qui font de lui le dieu le plus multitâche de l’Olympe.
En plus de se taper des road trips animés parmi les vivants, Hermès a été le guide touristique officiel de l’au-delà.
Pour commencer, il a joué le GPS divin pour Héraclès, le guidant dans les enfers pour aller chercher Cerbère afin que notre héros musclé puisse lui faire sa promenade. Puis, il a servi de coach de vie pour Orphée, l’aidant à naviguer vers le monde souterrain dans sa quête désespérée pour récupérer Eurydice (spoiler : ça ne s’est pas super bien terminé.)
Il a également dû jouer les convoyeurs d’âmes pour les prétendants d’Ulysse, transformés en passagers post-mortem après une fête de retour à Ithaque un peu trop animée. Ensuite, il s’est fait messager pour Zeus, négociant un deal pour le retour printanier de Perséphone sur Terre.
Pour Alceste, il a inversé le rôle de la dame en détresse, la ramenant des enfers après qu’elle ait décidé de jouer les héroïnes pour son mari. Un acte de bravoure qui méritait bien un retour express.
Il a organisé un speed dating post-mortem pour Protésilas, permettant à ce guerrier de revenir sur Terre pour un dernier rencard de trois heures avec son épouse, Laodamie. Cet épisode nous a prouvé qu’amour rime bien avec toujours, même quand on est temporairement décédé.
Ah, Hermès, ce dieu du multi-tâches olympique de la mythologie grecque. Il avait un flair pour les affaires inné. Dès ses débuts, il échange sa flûte contre la baguette d’or d’Apollon, qui deviendra le fameux caducée. Pas juste un trader de l’antiquité, Hermès décroche le poste de messager express de l’Olympe. Il faut dire qu’il arrivait à naviguer avec aisance entre le vrai et le « moins vrai« , impressionnant son père Zeus.
Ce n’était pas un rôle de bureau ; loin de là. Hermès est devenu le GPS divin pour les âmes vers les enfers, faisant de lui le guide ultime entre les mondes. Mais attendez, il y a plus : cet Uber des âmes a aussi joué des rôles clés dans des épisodes mythiques. Que ce soit :
- en équipant Persée pour son combat contre les Gorgones ;
- en déguisant Dionysos pour échapper à Héra ;
- en organisant le tout premier concours de beauté mythologique.
Il n’a pas non plus hésité à enfiler le casque d’Hadès pour quelques missions d’invisibilité et de sauvetage, prouvant qu’il était plus qu’un simple facteur céleste. Hermès était l’assistant personnel de Zeus, le coach en séduction pour Pandore, et même le messager des âmes. Il incarnait le dieu le plus polyvalent de l’Olympe, avec un agenda plus chargé qu’un ministre en campagne électorale. Il alliait diplomatie, commerce, et un brin d’escroquerie divine. Ce dieu aux mille casquettes nous rappelle que même dans la mythologie, un bon réseau et un esprit vif peuvent vous mener loin.