Littérature

Qui était Pâris et comment a-t-il déclenché la Guerre de Troie ?

Une image représentant la reine Hécube, enceinte de Pâris, qui se rend compte que celui-ci sonne la fin pour Troie

Pâris, c’est le petit dernier de la famille royale de Troie, dont la naissance est attendue avec autant d’impatience qu’une nouvelle saison de votre série préférée. Sa mère, Hécube, elle, est moins emballée. Pourquoi ? Eh bien, elle rêve qu’elle donne naissance non pas à un bébé, mais à une torche enflammée. Bonjour l’angoisse maternelle ! À son réveil, elle s’écrie “Troie brûle !”, probablement en se demandant si c’était vraiment une bonne idée de manger tous ces jalapenos avant de se coucher.

L’oracle, un peu le Google de l’époque, confirme que c’est un mauvais présage. Donc, avec la joie d’un parent qui doit retourner un cadeau de Noël défectueux, Hécube doit se résoudre à abandonner Pâris sur le mont Ida. Heureusement, des bergers sympas le recueillent. Un peu comme s’il piquait le colis d’Amazon de quelqu’un d’autre. Toutefois, Pâris n’a pas de suite été avec les bergers.

Quel est le parcours insolite de Pâris, élevé par une ourse et des bergers, avant de revenir à Troie en tant que prince ?

En effet, avant de devenir un berger hipster, Pâris a eu un début de vie assez atypique. À peine arrivé dans ce monde, il est adopté par une ourse. Oui, une ourse. Pas exactement la nounou que vous engageriez, n’est-ce pas ? Pendant que d’autres bébés buvaient du lait dans des biberons, Pâris faisait la tournée des bois avec maman ours. C’est probablement là qu’il a appris à grogner avant de parler.

Quand il a été suffisamment grand pour ne pas être confondu avec un ourson, il est pris en charge par des bergers. Ils le nomment Alexandre, « celui qui est protégé« , parce que survivre à une enfance avec des ours, ça mérite bien un badge de super-survivant, non ? Ou peut-être « celui qui protège« , parce qu’il était aussi bon pour défendre les troupeaux que pour prendre des selfies avec les moutons.

Pâris de retour au palais en train de jouer de la musique aux ours pendant que Cassandre ressent que c'est une mauvaise augure.

Pâris grandit donc en mode berger cool, probablement en inventant la première version de la flûte de Pan. Un jour, il décide de tenter sa chance dans sa ville natale, Troie. Il arrive en ville, et qui le reconnaît ? Sa sœur Cassandre, la prophétesse. Mais au lieu d’un « Bienvenue à la maison« , elle voit plutôt une série de malheurs digne d’une saison entière de Game of Thrones. Par contre, son père, Priam, est tout content. Pâris retrouve donc son rang et sa place au palais. Fini les jours de berger, bonjour la vie de prince. Et c’est ainsi que le jeune homme élevé par une ourse et des bergers retrouve sa famille royale. Vous imaginez les dîners de famille ? Pour ma part, je lui aurais demandé ce que ça faisait de vivre avec les ours. Oui parce que le fait d’être élevé par des bergers… Il n’y a qu’à aller dans le centre de la France pour le savoir !

Comment Pâris a-t-il été impliqué dans le concours de beauté entre les déesses Aphrodite, Athéna et Héra, et quelles ont été les conséquences de son choix ?

Pâris, tranquille sur le mont Ida, surveillait ses moutons, sans doute en méditant sur la prochaine tendance de la mode berger. Pendant ce temps, sur l’Olympe, c’est la fête ! Les dieux célèbrent les noces de Thétis et Pélée, probablement en dansant sur la version antique de YMCA. Mais, comme dans toute bonne fête divine, il y a un twist : Éris, la déesse de la Discorde, débarque et lance une pomme d’or au milieu de la piste de danse. “À la plus belle !”, lit-on dessus. C’est un peu comme lancer une pièce rare dans une convention de collectionneurs.

Aucun dieu ne veut s’immiscer dans ce débat de beauté divin. Faut dire qu’ils étaient plutôt intelligents les dieux à cette époque. Ils savaient déjà qu’il ne fallait pas froisser une femme.
Alors, qui appelle-t-on ? Hermès, le livreur express des dieux, qui emmène les trois déesses top-modèles – Aphrodite, Athéna et Héra – sur le mont Ida pour un concours de beauté. En effet, c’est là que se trouve Pâris, considéré comme le plus beau mortel du monde.

Pâris, qui jusqu’ici n’avait dû juger que de la qualité de la laine de ses moutons, se retrouve face à trois déesses nues. Imaginez sa tête ! Lui qui s’occupait du poste de berger doit maintenant désigner la Miss 3000 avant Netflix. Hermès, en bon coach, lui dit de se détendre en lui expliquant qu’il a tout à gagner.

Tenant la pomme de la discorde, Pâris doit donc choisir la plus belle des déesses. Pas de pression, juste l’avenir de Troie et une guerre épique en jeu. Un jour normal dans la vie d’un berger !

Pâris, tenant la pomme de la discorde, est entouré des trois déesses qui tentent chacune de le persuader à leur manière. La scène est représentée de manière amusante et légère, reflétant ce moment crucial de l'histoire avec une touche humoristique.

 

Comment le choix du prince troyen a-t-il déclenché la guerre de Troie ?

C’est comme ça que Pâris, le berger, est devenu juge de Miss Olympe. Devant lui, trois déesses qui se lancent dans des discours dignes d’une campagne électorale. Héra, un peu comme une candidate promettant monts et merveilles, lui offre richesse et pouvoir. Elle compte faire de lui le Jeff Bezos de l’antiquité. Athéna, elle, joue la carte de la sagesse et de la victoire au combat. Elle veut qu’il soit aussi stratège que Napoléon, et plus sage que maître Yoda.

Mais c’est Aphrodite qui remporte la mise, avec une promesse qui ferait rougir Tinder : l’amour de la plus belle femme du monde, Hélène de Sparte. Pour Pâris, l’amour, semble plus prometteur que les bitcoins et il choisit Aphrodite. Résultat ? La guerre de Troie. Oups, spoiler !

Héra, elle, est doublement vexée. Non seulement, elle n’a pas été élue Miss Olympe, mais en plus, la pomme d’or, c’est son fruit fétiche. Indignée, elle décide de se venger sur Troie. Et c’est ainsi que le choix de Pâris, influencé par l’amour et une pomme d’or, conduit à l’une des guerres les plus célèbres de l’histoire.

Héra, déçue de ne pas avoir eu la pomme par Pâris.

 

Pourquoi Pâris enlève Hélène ?

Ménélas, le roi de Sparte, se retrouve dans la situation embarrassante où sa femme, Hélène, a été emmenée par Pâris. Il trouve que ce dernier n’est pas vraiment fair-play. Ça ne se fait pas de piquer la femme des autres, surtout quand elle est reine ! D’autant plus qu’il l’avait invité chez lui en toute confiance. Il appelle donc ses potes grecs à l’aide afin de récupérer sa femme légitime.

Pendant ce temps, Héra, toujours un peu rancunière pour cette histoire de pomme, fait tout pour aider les Grecs. Athéna, elle, est d’abord dans le camp d’Héra, probablement parce qu’elle n’aime pas trop Aphrodite non plus. Toutefois, elle change d’équipe à la fin du siège, quand Cassandre, la prophétesse, est violée par Ajax dans un de ses temples. Il faut dire qu’à l’époque, on avait le droit de violer, mais il ne fallait pas le faire dans un temple. Aphrodite, quant à elle, soutient les Troyens tout le long. Néanmoins, on peut se demander ce que valent des cœurs et des filtres beauté face à l’armée grecque.

Une image illustrant Hera et Athéna dans une scène amusante et espiègle, avec des éléments humoristiques liés à la guerre de Troie.

Comment Pâris est-il mort durant la Guerre de Troie ?

Dix ans déjà, et les Grecs ne sont toujours pas fichus de capturer Troie. Ils découvrent qu’ils ont besoin des flèches d’Héraclès, trempées dans le sang d’hydre pour faire bouger les choses. Problème ? L’arc et les flèches sont avec Philoctète. Ce dernier a été abandonné sur l’île de Lemnos parce qu’il s’est maladroitement empoisonné avec l’une d’elles. Ironie du sort, non ? Ulysse part alors récupérer ce héros accidenté, promettant de le faire soigner par les fils d’Asclépios, les docteurs de l’armée grecque.

Grâce à ces flèches magiques, Pâris, le tombeur de Troie, est enfin touché et se retrouve aux portes de la mort. Dans un dernier élan dramatique, il appelle à l’aide Oenone, sa première épouse-nymphe et experte en herbes médicinales. Mais Oenone, rancunière d’avoir été ghostée pendant des années, hésite. Résultat : elle arrive trop tard et Pâris passe l’arme à gauche. Accablée de chagrin (et probablement de remords), la pauvre nymphe décide de mettre fin à ses jours. Quelle tragédie… et quel soap opera mythologique !

Une image représentant le troyen aux portes de la mort dans un style théâtral et exagéré, avec Oenone, sa première épouse, hésitant en arrière-plan dans un moment comique et ironique.

Ascendance de Pâris

Père de PârisMère de Pâris
PriamHécube

Descendance de Pâris

Épouses/amantes probablesEnfants de Pâris (possible)
ŒnoneCorythos
HélèneAganos, (Corythos), Bunomos et Idaeos

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