Littérature

Quelle est l’histoire de Médée dans la Mythologie Grecque ?

L'image représente Médé, fille du roi Æétès et nièce de Circée, qui a aidé Jason dans sa quête de la Toison d'or. Elle nous montre une figure saisissante de beauté mystique. Ses yeux, profonds et envoûtants, semblent porter en eux la sagesse des âges et une touche de malice, reflétant les nuances de l'océan en colère ou du ciel nocturne étoilé. Ses cheveux, longs et sombres, tombent en cascade autour de son visage, comme les vagues de la mer noire près de sa Colchide natale. Son visage, à la fois séduisant et impénétrable, est encadré par cette chevelure ténébreuse, mettant en valeur des traits délicats, mais résolus. Son corps, élancé et gracieux, porte la marque de sa noblesse et de son héritage divin, mélangeant force et élégance dans chaque mouvement.

Médée, la reine du drame antique, était douée en magie. Elle savait concocter des potions de charme et jouer les rebelles. Après avoir aidé Jason à voler la Toison d’or, elle a pris un virage à 180° en transformant une histoire d’amour en épisode de « Crime et passion« . Médée n’était pas du genre à faire les choses à moitié : elle a même eu l’audace de défier les dieux et de trahir sa propre famille. Ah, et n’oublions pas son grand final : s’échapper sur un char tiré par des dragons. Mais qui a bien pu avancer ça ?

Quel est le rôle de Médée dans les péripéties de Jason et les argonautes ?

Médée, c’est la fille rusée du roi Æétès, dotée d’un QI qui ferait pâlir Einstein et d’une habileté en magie surpassant celle de sa tante Circé, la sorcière d’Ulysse. Quand l’équipe des Argonautes (sorte de club de l’exploration antique) a débarqué en Colchide avec l’idée fixe de chiper la Toison d’or (le must-have de l’époque), ils ont eu la surprise de leur vie en se heurtant au roi Æétès. Ce dernier était un gardien plus coriace qu’un vigile de supermarché.

Mais voilà, Médée a eu le coup de foudre pour Jason, le leader des Argonautes. Elle lui a filé un onguent anti flammes – un genre de crème solaire pour dragon – et une pierre magique, la version antique de la grenade. Lorsque Jason la jette, ses ennemis s’entretuent. Jason s’est ainsi fait la malle avec la Toison, aussi aisément qu’on chipe une barre chocolatée.

L'illustration nous montre Médée qui tient ses armes : un onguent anti-flamme et une pierre magique pour venir en aide à Jason dans sa quête de la Toison d'Or.

En remerciement, Jason lui propose le mariage, parce qu’apparemment, offrir des fleurs, c’était trop banal. Romantique dans l’âme, Médée accepte et, pour assurer une lune de miel sans accroc, elle découpe son frère Absyrtos en mode puzzle macabre pour ralentir papa Æétès. Une fois arrivés en Thessalie, Médée se transforme en reine du crime par amour pour Jason. Ah, l’amour, ça vous change une magicienne !

Quel est le crime de Médée ?

Créative et rusée, Médée a convaincu les filles de Pélias de participer à l’émission « Relooking extrême : version mythologie« . Le but ? Rajeunir papa : une petite découpe par-ci, un plongeon dans un chaudron d’eau bouillante par-là. Et voilà, Pélias façon nouvelle vague ! Suite à ce petit incident familial, Médée et Jason ont dû jouer les touristes en fuite et se sont retrouvés à Corinthe. Là, Médée a donné naissance à Phérès et Merméros, probablement dans l’espoir de créer de nouveaux héros antiques.

Mais, comme dans toute bonne série à l’eau de rose, Jason a eu l’envie subite de changer de partenaire et a opté pour Créüse (ou Glaucé, selon l’humeur du narrateur), la fille du roi de Corinthe. Pas du genre à se laisser faire, Médée a concocté une petite vengeance des plus piquantes : une robe de mariée version barbecue pour Créüse et un remake de « Home Alone » qui tourne mal pour le palais royal. Puis, dans un élan de dramaturgie, elle a joué le rôle de la méchante dans un tragique épisode familial.

Pour clôturer le spectacle, elle a pris un Uber deluxe tiré par deux dragons ailés direction Athènes, où elle a épousé le roi Egée (parce qu’il faut bien se recaser). Mais, après une brève apparition de Thésée, Médée a dû revoir ses plans de voyage et a fini par retourner en Colchide. Selon Closer, Médée ne serait plus un cœur à prendre. En effet, après sa mort, elle aurait trouvé le grand amour auprès d’Achille aux Champs-Elysées. On se demande ce qu’en pense Iphigénie !

Une illustration qui capture Médée qui s'enfuit de Corinthe dans un char tiré par un dragon.

Une héroïne grecque plébiscitée dans la littérature

Médée, cette star de la Colchide, a fait plusieurs apparitions remarquées dans le monde de la littérature. Imaginez un peu une célébrité traversant les âges, avec un penchant pour les drames !

D’abord, il y a Pindare, qui était un peu le Steven Spielberg de l’antiquité. Il a mis en avant Jason, le demi-dieu beau gosse et valeureux, dans une version où Médée craque pour lui parce qu’il a le charme d’un héros des Feux de l’amour. Bien sûr, c’est grâce à un petit coup de pouce d’Aphrodite et quelques tours de passe-passe que Jason réussit à conquérir le cœur (et la raison) de Médée.

Puis arrive Euripide, qui a décidé de zapper la partie magique pour se concentrer sur le talent de Médée en langues. Il la présente comme une polyglotte meurtrière, qui utilise son aisance en grec ancien pour des fins plutôt… disons, dramatiques.

Sénèque, lui, a écrit une tragédie, entre 63 et 64, qui se lit un peu comme un épisode de « Game of Thrones« . L’amour et la passion y mènent à l’infanticide, une transition aussi douce qu’un saut en parachute sans parachute.

Pierre Corneille, dans le rôle de l’auteur classique français, lance sa tragédie « Médée » en 1634. Cinq actes de pure tension dramatique.

Hilaire de Longepierre a suivi en 1694 avec sa propre version française de la tragédie « Médée« , probablement en se disant : « Tiens, et si je donnais ma version de l’histoire ?« 

Et enfin, Jean Anouilh, en 1946, a écrit « Médée » d’une traite, comme s’il avait eu une deadline à respecter. Une pièce moderne pour une héroïne antique, ça donne du piquant à l’histoire !

Bref, Médée, c’est un peu l’invitée d’honneur qui ne cesse de revenir dans les récits littéraires, à chaque fois avec un nouveau twist.

Une image de la nièce de la magicienne Circé représentée à travers un tableau accompagné de pinceaux. Autour d'elle, plusieurs tableaux d'auteurs qui ont utilisé ce personnage comme Sénèque, Pindare ou encore Sénèque.

3 commentaires

  1. Waoooo, le moins qu’on puisse dire c’est que Médée elle a le swag ! Elle me fait penser à Daenerys mais en brune !!!

  2. Franchement, chapeau ! La description, les images, tout. J’aime beaucoup voir Médée façon Manga. à quand une bédé sur le sujet ?

  3. Quelle femme intéressante, je comprend pourquoi elle a autant été exploitée par les auteurs.

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