Antiloque est le fils aîné de Nestor, roi de Pylos, ça on le sait. Il se ressemblait comme deux gouttes d’eau. Par contre, on est pas très sûr pour la maman : Anaxibie ou Eurydice. Il faut dire que ça remonte à loin. Quoi qu’il en soit, Antiloque a eu une enfance digne d’un film d’aventures. Exposé sur l’Ida parce que sa mère avait des plans bien à elle, il a été élevé par une biche. Oui, une biche ! Pas vraiment la baby-sitter habituelle, mais bon, ça a marché. Ça reste tout de même moins classe que Pâris qui a été élevé par des ours. Mais on reste dans la lignée de Walt Disney avec Tarzan qui a été élevé par des Gorilles et Mowgli par un ours et une panthère noire.
Comment Antiloque s’est-il transformé en guerrier redoutable lors de la guerre de Troie ?
Chose à savoir sur Antiloque : c’était aussi un des prétendants d’Hélène (qui n’était pas la fille la moins convoitée de l’époque, c’est le moins qu’on puisse dire). Du coup, il embarque avec papa Nestor et frérot Thrasymédès pour la guerre de Troie.
Malgré son statut de benjamin parmi les princes grecs, Antiloque ne se laisse pas intimider. Il prend le commandement des Pyliens et se transforme en véritable machine de guerre. Il commence par Echépole, le premier Troyen à se faire épingler par un Grec, puis enchaîne avec Mydon, Thoon, Absire, Mermère, et Atymne. Et comme si ça ne suffisait pas, il a attaqué Enée, un prince troyen, avec Ménélas. Un vrai guerrier dans l’âme, notre Antiloque, même si ça ressemble un peu à un ado qui veut prouver qu’il peut jouer dans la cour des grands.
Quelles étaient les compétences uniques d’Antiloque, le second meilleur ami d’Achille dans la mythologie grecque ?
En plus d’être un guerrier émérite, Antiloque était connu pour trois choses :
- sa beauté digne d’une star d’Hollywood à l’âge de l’adolescence ;
- une vitesse de course qui ferait pâlir Usain Bolt ;
- des compétences en conduite de char dignes d’un pilote de Formule 1.
Et pour couronner le tout, il était le second BFF (le premier, c’était Patrocle) d’Achille. Imaginez la scène : Achille, en train de bouder dans sa tente parce que Briséis est avec Agamemnon. Antiloque arrive comme s’il venait de battre son record personnel aux 100 mètres, pour lui annoncer la mort de Patrocle. Pas exactement le genre de nouvelles qu’on aime recevoir.
Comment a-t-il utilisé des tactiques peu orthodoxes pour remporter une course de chars dans la mythologie grecque ?
Lors des jeux funèbres pour Patrocle (un peu comme les Jeux Olympiques, mais en mode commémoration), Antiloque se lance dans la course de chars contre Ménélas. Sur les conseils de son père, qui devait être un peu le José Mourinho des courses de char, Antiloque décide de jouer un peu sale pour choper la seconde place. Ménélas, qui n’est pas dupe, proteste haut et fort. Pris de remords (ou peut-être juste gêné d’avoir été grillé), Antiloque fait son mea culpa et Ménélas lui rend son prix.
Mais Antiloque ne s’arrête pas là. Il se lance aussi dans la course à pied, où cette fois, il finit bon dernier. Apparemment, tricher en course à pied, c’est moins évident qu’en course de chars ! Un peu la preuve que dans la vie, on ne peut pas toujours compter sur les astuces de papa pour gagner !
Qui a été responsable de la mort d’Antiloque dans la guerre de Troie ?
Antiloque, le guerrier speedé de Troie, a fini sa course (littéralement) en mode héroïque. Imaginez la scène : son père Nestor, pas vraiment un jeunot, est en mauvaise posture face à Memnon. Antiloque se jette dans la bataille. Et bam, l’oracle avait raison en disant à Nestor de se méfier de l’Éthiopien. Nestor aurait dû écouter plus attentivement lors de sa dernière séance de voyance.
Qui a tué Antiloque ? C’est un peu le « Cluedo » de Troie : était-ce Memnon, Hector (selon Ovide, qui aimait bien ajouter du piment à ses histoires), ou Pâris ? Le mystère reste entier. Mais une chose est sûre : Achille, pas content du tout, venge son pote en éliminant le fils d’Eos.
Et pour la postérité, les cendres d’Antiloque ont été déposées dans le tombeau d’Achille. Son fantôme rejoint ceux d’Achille et Patrocle, et les trois compères se retrouvent dans l’île Blanche. Vous savez ce genre club de vacances pour héros éternels. Un happy end dans l’au-delà, façon mythologie grecque !
Inconnu au bataillon celui là, mais en vrai ; il a le swag !