Fils de Molos et Melphis, ce héros semblait avoir pris Arès, le dieu de la guerre, comme mentor de vie. Mérion était tellement dévoué qu’il a fini par jouer les chauffeurs de luxe pour Idoménée, son demi-frère (ou cousin), pendant le siège de Troie. Imaginez-le au volant d’un char, zigzaguant entre les flèches et les pierres. Et dire qu’il aurait pu être en train de siroter un ouzo sur une plage crétoise !
Comment Mérion a dominé le champ de bataille durant la Guerre de Troie ?
Mérion, c’était un peu le Rocky Balboa de la Grèce antique. Non content d’être un as du volant de char, il s’est aussi distingué par un courage et une adresse à esquiver les problèmes comme si c’était un jeu de dodgeball divin. Et figurez-vous, il faisait partie de l’équipe de prétendants d’Hélène, parce qu’apparemment, faire la queue pour conquérir le cœur de la belle était le sport national de l’époque.
Sur le champ de bataille, Mérion a fait un carton. Phéréclos, fils de l’architecte Harmonidès, et toute une liste de guerriers avec des noms compliqués – Acamas, Adamas, Hippotion, Laogonos, Morys, Narpalion – ont tous goûté à sa colère. On imagine presque Mérion cochant des noms sur sa liste de courses.
Un héros grec, toujours partant pour la bataille
Toujours en quête d’action, Mérion a piqué Déiphobe avec sa lance comme on pique une olive avec un cure-dent. Et puis, dans un élan de bravoure (ou était-ce de l’ennui ?), il a levé la main pour se frotter à Hector. On l’imagine un peu comme Hermione Granger, un élève un peu trop enthousiaste en classe.
Mais voilà, son offre de jouer les acolytes de Diomède pour une petite virée nocturne chez l’ennemi s’est révélée aussi utile qu’un parasol dans une tempête. Du coup, Mérion, un peu déçu, mais pas abattu, a joué les Santa Claus en offrant à Ulysse – le chouchou de Tydée – son arc, son carquois, son épée, et même son casque.
Quel est le destin de Mérion après la guerre de Troie ?
Il s’est ensuite transformé en garde du corps VIP pour le corps de Patrocle, avec Ajax en coéquipier. Ensemble, ils ont joué les déménageurs de l’extrême pour extraire Ménélas et le corps du champ de bataille.
Aux jeux funéraires pour Patrocle, notre Mérion s’est illustré comme un vrai champion polyvalent. Imaginez-le, sur le podium de la course de chars, brandissant fièrement sa médaille de bronze, puis passant à l’or en tir à l’arc et l’argent au lancer de javelot. Un vrai couteau suisse de l’athlétisme !
Et bien sûr, il ne pouvait pas manquer la fête dans le cheval de bois – la meilleure cachette-surprise de tous les temps. Mais l’après-Troie, c’est une autre aventure. Selon les rumeurs d’après Homère, Mérion a été poussé par les vagues jusqu’en Sicile, où il a été accueilli comme une rock star par des Crétois en exil. Et hop, il en a profité pour fonder sa propre ville, Enghion. Dans un autre épisode de cette série mythologique, il rentre peinard en Crète, où son tombeau à Cnossos est devenu une attraction touristique.