Littérature

Quelle est la malédiction de la maison d’Atrée ?

Une image représentant un nouveau-né de la Maison d'Atrée, symboliquement chargé de l'héritage familial lourd et complexe.

Ah, la Maison d’Atrée, le joyau de la téléréalité de la mythologie grecque ! Si vous pensez que votre famille a des problèmes, attendez de rencontrer cette famille d’abord. Leur arbre généalogique ressemble à un script de série dramatique. Il y a des épisodes spéciaux cannibalisme, infanticide, et un peu d’inceste pour pimenter le tout.

Chaque récit autour de cette famille est comme un épisode d’une série. À chaque fois, on se dit : « Ça ne peut pas être pire, n’est-ce pas ? » Et pourtant, ça l’est. Bienvenue dans la famille où les réunions de famille se terminent souvent en tragédie. Dans la Maison Atrée, les secrets de famille sont si lourds qu’ils feraient pâlir les scénaristes de « Game of Thrones« . C’est l’endroit parfait pour les amateurs de mythes avec un goût pour le dramatique et l’absurde. Le genre de famille où l’on ne s’ennuie jamais, mais où l’on ne voudrait jamais passer Noël !

Quel fut le sort tragique de Tantale et de Pélops de la maison d’Atrée ?

D’abord, il y a Tantale, ce fils de Zeus, qui avait plus de privilèges qu’une star d’Hollywood à une soirée VIP. Il participait à des dîners avec les dieux, où le nectar coule à flots et l’ambroisie est au menu. Mais dans un moment de folie qu’on pourrait comparer à servir des nuggets de poulet douteux lors d’un banquet présidentiel, Tantale décide de cuisiner son fils Pélops. Plutôt bons gastronomes, les dieux s’en rendent compte à temps. Résultat ? Tantale est condamné à une diète éternelle, toujours affamé et assoiffé. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a gagné le droit d’être abonné à un régime de jus verts sans fin.

Une illustration représentant Tantale, le fils de Zeus, dans un cadre luxueux et divin, semblable à une star d'Hollywood lors d'une soirée VIP.

Pélops, quant à lui, revient d’entre les morts pour la grande finale. Il finit par épouser une princesse et gagne une course de chars contre son beau-papa. (on imagine le stress du dimanche en famille). Il aura deux fils, Atrée et Thyeste. Dans un élan de passion digne d’un feuilleton à rebondissements, Thyeste séduit la femme de son frère. En guise de vengeance, Atrée se transforme en chef étoilé de l’horreur. Il sert ses neveux en plat principal à leur père. Spoiler : ça se termine mal pour la descendance d’Atrée.

Et pour finir, Niobé, la diva de la famille, mariée au musicien star Amphion. Elle se prend pour la Beyoncé de l’antiquité, snobe les dieux. Résultat ? Apollon et Artémis déciment sa progéniture avant de la transformer en statue de pierre. On peut supposer qu’ils aient décidé de lancer la tendance des selfies immobiles pour l’éternité.

Quelle est la tragédie d’Agamemnon et de sa famille ?

Fils d’Atrée et petit-fils de Tantale, Agamemnon est comme l’abonné premium à la chaîne de malédiction familiale. Il revient de Troie, échappant miraculeusement à la colère divine. Il se retrouve alors dans un épisode tragique de « Les Feux de l’Amour« . La vengeance, c’est un peu le sport national dans sa famille. Egisthe veut venger son papa et Clytemnestre veut venger sa fille. Cette dernière a été sacrifiée par Agamemnon, son « gentil » papa, pour un peu de vent favorable. Pas très cool le daron ! D’autant plus qu’Agamemnon a ramené Cassandre, sa seconde épouse, avec qui il a eu deux mioches. Clytemnestre assassine son mari et Egisthe tue leurs deux enfants. En bon fils dramatique, Oreste, le fils d’Agamemnon, se venge en tuant sa mère et son amant. On dirait presque un scénario pour une télénovela grecque antique.

C’est une ronde sans fin de « tu m’as fait ça, je te fais ça« , jusqu’à ce qu’Apollon, en mode arbitre olympien, intervienne pour expliquer à Athéna que c’est lui qui a soufflé l’idée à Oreste de jouer les justiciers familiaux. Oreste, lui, subit sa part de vengeance divine avec des visions flippantes dignes d’un film d’horreur.

Une image capturant le cycle interminable de vengeance dans la Maison d'Atrée, avec l'intervention divine d'Apollon et les visions horrifiantes d'Oreste.

Comment Iphigénie, de la maison d’Atrée, échappe-t-elle au destin tragique de sa famille selon Euripide ?

Dans le blockbuster d’Euripide, juste quand on se prépare à transformer Iphigénie, la fille d’Agamemnon, en kebab royal, Artémis, en mode magicienne, la swappe avec une biche et la téléporte en Tauride. Ce pays, c’est la Crimée de l’époque. Là-bas, c’est un peu le festival de l’horreur (comme aujourd’hui, tu me diras). Il y a une tribu locale qui a un faible pour sacrifier les touristes grecs malchanceux. Dans un élan de bonté (ou de bizarrerie divine), Artémis nomme Iphigénie prêtresse de son temple. Cette dernière avait déjà un CV très impressionnant.

Une image illustrant le moment magique d'Euripide où Iphigénie est échangée avec une biche par Artémis.

Pendant ce temps, dans le reste du soap opera mythologique, Agamemnon se fait assassiner par sa femme dans un épisode tragique de « Femmes au bord de la crise de nerfs« . En bon fils vengeur, Oreste élimine sa mère et son nouveau copain. Dans sa démarche, il est aidé par Pylade et d’Electre, qui, histoire de ne pas rester dans le drame familial, finit par se marier avec Pylade. Oreste commence à voir des choses bizarres, genre hallucinations en mode « Stranger Things« . Il se pointe alors à Delphes pour un peu de thérapie divinatoire.

Finalement, Oreste et Pylade atterrissent en Tauride, où ils se font capturer, prêts à être les prochaines victimes du club de la Sacrification Locale. Surprise, surprise, ils tombent sur Iphigénie en mode prêtresse star. Avec un petit coup de main d’Athéna et Poséidon (les Avengers de l’Olympe), ils se font la malle et se barrent de ce pays pas vraiment accueillant pour les Grecs.

Comment Oreste a-t-il brisé la malédiction de la famille Atrée ?

La famille Atrée illustre parfaitement à quel point la vengeance, c’est comme un abonnement Netflix transmis de génération en génération : une fois que tu commences, difficile de s’arrêter. (Sauf quand il te limite à un abonnement par foyer). Mais Oreste, notre héros tragique, réussit finalement à annuler cet abonnement maudit. De ce fait, il libère la maison Atrée de son cycle infernal de vengeances.

C’est une sorte de message d’espoir et de mise en garde. Ici, les nouvelles générations portent le poids des erreurs des anciennes. C’est un peu comme devoir payer les factures de tes arrière-grands-parents sans avoir jamais profité de l’électricité. Cela peut soit les écraser, soit leur donner la force de briser le cycle. Ainsi, chaque nouveau-né chez les Atrée se retrouve avec un héritage familial plus lourd qu’une collection complète d’encyclopédies. Le genre de truc qu’on pourrait bien se passer !

Une image illustrant de manière amusante et exagérée la Maison d'Atrée, présentée comme la famille dysfonctionnelle ultime de la mythologie grecque.

1 commentaire

  1. Fafou a dit :

    Très bon article

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