Littérature

Ulysse et les Cicones – La première étape de L’Odyssée d’Homère

Cette image illustre les Cicones, un peuple de l'antiquité grecque, dans un cadre moderne et contemporain avec un style hyperréaliste. Ils sont dehors, vêtus dans des habits antiques, en train d'interagir avec le monde à travers des smartphones.

Les Cicones, ces habitants mystérieux d’Ismaros dans la Thrace antique, vivaient dans un coin tellement caché qu’on se demande si Google Maps aurait pu les localiser. Perchée sur une montagne homonyme, à l’est du lac Ismaris, leur ville était aussi introuvable qu’un restaurant végan dans une convention de barbecue. Célèbre pour un vin plus prisé qu’une bonne connexion Wi-Fi, leur district a laissé les historiens avec le mystère de sa localisation exacte.

On imagine que les Cicones, amateurs de bon vin et de tranquillité, devaient être ravis de garder leur petit paradis hors des radars, évitant ainsi les touristes et les pillards. Peut-être que si les GPS avaient existé à l’époque, ils auraient ghosté Ismaros. Et pourtant, Ulysse et ses compagnons ont trouvé le moyen de se rendre chez les Cicones…

Quelle est la première étape de l’Odyssée d’Ulysse ?

Ulysse et sa bande de joyeux lurons débarquent à Ismaros, la ville des Cicones, juste après avoir mis les voiles de Troie. À peine arrivés, et sans perdre une seconde, ils se lancent dans un pillage digne d’une émission de télé-réalité sur les pires voisins de l’histoire. Ils se partagent les trésors et les malheureux habitants avec une joie non dissimulée, comme des enfants dans une boutique de bonbons – mais avec des épées.

Mais voilà, Ulysse, le chef de la bande, un brin plus réfléchi que ses camarades, sent que quelque chose cloche. Il leur conseille vivement de lever l’ancre et de déguerpir au plus vite. Bien sûr, ses hommes, pris dans l’euphorie du « tout est gratuit« , ignorent royalement ses conseils. Ils préfèrent festoyer, se régalant de victuailles et de vin, dans un esprit de « carpe diem » assez extrême.

Cependant, les Cicones ne sont pas du genre à se laisser faire. Alors que les hommes d’Ulysse se gavent de raisins et de viandes, les Cicones reviennent, et pas pour participer à la fête. Ils arrivent en nombre, prêts à reprendre ce qui leur appartient. Panique à bord ! Ulysse et ses hommes, probablement un peu moins alertes après leur banquet, se retrouvent dans une situation délicate. Ils réussissent tant bien que mal à s’enfuir, mais pas sans pertes.

Cette escapade à Ismaros est un peu comme cette fois où vous avez décidé de faire une « petite » fête chez vous et que tout a dérapé, sauf que là, c’est à l’échelle d’une ville entière. Un peu comme un Projet X mais dans l’antiquité. Avec les quelques compagnons restants, Ulysse reprend la mer, probablement en se disant que la prochaine fois, il faudrait peut-être écouter les conseils du capitaine.

Ulysse et sa bande chez les Cicones à Ismaros dans un style humoristique et décalé, rappelant une émission de télé-réalité moderne.

Ulysse et Maron – Une rencontre imprévue chez les Cicones

Au cours de cette escale imprévue chez les Cicones, Ulysse décide d’épargner Maron, le fils d’Euanthes et prêtre dévoué d’Apollon, ainsi que sa petite famille. Soulagé et probablement un peu surpris de ne pas finir comme une brochette d’hommes sur un feu de joie grec, Maron décide de remercier Ulysse.

Parmi ces présents, on trouve une outre de « vin noir« , qui devait être à peu près aussi fort que votre café du lundi matin, avec un taux d’alcool légèrement plus élevé. Ce vin était tellement puissant qu’il fallait le diluer avec vingt fois son volume en eau, ce qui en faisait le Red Bull de l’époque. En plus de ce breuvage divin, Maron glisse un peu d’or et un bol mélangeur dans le sac à dos d’Ulysse. Au cas où il voudrait organiser un petit atelier cocktail en pleine mer.

Ulysse ne sait pas encore que ce vin sera spécialement pour le Cyclope Polyphème. Vous savez, cette grotte qu’il visite avec ses compagnons dans laquelle ils se retrouvent coincés. En bon hôte, il offrira à Polyphème un petit apéro qui se transformera rapidement en une sieste forcée pour le géant. C’est un peu comme si Ulysse avait découvert le premier somnifère de l’histoire. C’était bien avant les gummies à la mélatonine. Une tactique brillante et légèrement sournoise, qui prouve qu’en Grèce antique, même le vin avait son rôle à jouer dans les intrigues héroïques.

Cette image illustre la scène où Maron offre ses cadeaux à Ulysse chez les Cicones dans un style humoristique et légèrement exagéré.

Qui sont les Cicones dans la mythologie grecque et Les Métamorphoses d’Ovide ?

Dans le monde coloré de la mythologie grecque, les Cicones font une apparition remarquée dans Les Métamorphoses d’Ovide. Leur moment de gloire survient notamment dans le Livre VI, quand Ovide, le Spielberg de la poésie antique, narre l’histoire de Boreas et d’Orithyia. Mais l’histoire des Cicones ne s’arrête pas là. Ils entrent dans la légende d’une manière plutôt dramatique avec l’histoire d’Orphée, le rock star de la lyre thrace.

Imaginez Orphée, ce virtuose de la lyre, refusant les avances des femmes Cicones. On peut penser qu’il avait probablement déjà assez de problèmes avec son histoire d’amour maudite. Il n’était donc pas en mode « rencontre« . Pas habituées à un tel rejet, les femmes Cicones réagissent de manière un peu extrême, et c’est un euphémisme. Elles le déchirent en morceaux, ce qui est une réaction assez intense à un simple « non, merci« .

Mais ce n’est pas la fin pour notre héros à la lyre. Ovide nous rapporte que la tête d’Orphée, après avoir fait un petit voyage sur la mer, arrive sur l’île de Lesbos. Et là, au lieu de rester tranquille, elle continue de parler et de faire des prophéties. On peut imaginer la tête flottante d’Orphée, telle une boule de cristal ambulante, dérivant sur les vagues tout en partageant des prédictions sur l’avenir. Un épilogue pour le moins inattendu pour notre musicien thrace !

Ainsi, entre les histoires de kidnapping divin et de têtes parlantes, les Cicones s’inscrivent dans les annales de la mythologie grecque. C’est un mélange de drame et de mysticisme, le tout saupoudré d’une touche d’humour noir à la Ovide.

Cette image illustre l'histoire colorée et dramatique d'Orphée et des femmes Cicones, avec une touche d'humour noir à la manière d'Ovide.

Pourquoi les Cicones de l’antiquité ont-ils mystérieusement disparu après l’époque classique ?

Après l’époque classique, les Cicones ont carrément été « ghosté« . Imaginez une tribu entière qui décide subitement de jouer à cache-cache, mais à une échelle millénaire. Dans les annales de l’histoire, ils se font aussi discrets qu’un chat qui se faufile hors d’une pièce remplie de convives bruyants.

Notre cher Hérodote, le « je-sais-tout » de l’antiquité, fait mention de ces Cicones furtifs dans ses écrits du 5ème siècle avant J.-C. Il nous raconte de quelle manière la terre des Cicones a eu le privilège, ou pas, d’être traversée par l’armée de Xerxès. On peut imaginer les Cicones, observant du haut de leurs collines, l’armée persane défiler, se demandant probablement s’ils avaient assez de vin pour tenir un siège.

Mais après ça, pouf ! Les Cicones semblent s’évaporer dans les brumes de l’histoire. Selon les rumeurs de l’époque, les Cicones auraient disparus plus rapidement que la mode des sandales chez les Grecs. Certains spéculent qu’ils se sont fondus dans d’autres cultures, peut-être en se lassant de leur routine thracienne. D’autres théorisent qu’ils ont juste déménagé vers des terres moins fréquentées par les armées envahissantes et les poètes dramatiques.

En tout cas, une chose est sûre : les Cicones ont réussi l’exploit de devenir l’un des plus grands mystères de la Thrace antique. Un peu comme ces gens qui quittent une fête sans dire au revoir, laissant derrière eux un sillage de questions et une pointe de mystère.

Cette illustration capture l'essence mystérieuse et humoristique des Cicones, reflétant leur disparition soudaine dans l'histoire.

1 commentaire

  1. CCris a dit :

    Bon déja, la première étape d’Ulysse elle se barre en … xD Pas étonnant qu’il ait mis autant de temps à rentrer chez lui

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