Spiritualité

Les leçons du second accord toltèque à travers récits et réflexions

Pourquoi l'autre est notre miroir dans le second accord toltèque ?

Je vais vous parler du second accord toltèque de Don Miguel Ruiz. Celui-ci explique que lorsque quelqu’un nous critique, cette dernière ne parle pas vraiment de nous. Elle parle souvent de la personne qui critique. En fait, cette personne voit en nous quelque chose qu’elle n’aime pas en elle-même.

Imaginez un miroir. Quand on regarde quelqu’un, c’est comme si on regardait dans un miroir. On voit des choses qu’on aime et d’autres qu’on n’aime pas. Si on aime quelque chose chez une personne, c’est parce qu’on le veut pour nous. Si on n’aime pas quelque chose, c’est parce qu’on ne l’aime pas chez nous non plus.

C’est plus simple de dire du mal des autres que de se regarder soi-même. Du coup, on peut être dur avec les autres sur des choses qu’on n’accepte pas en nous.

Mais voilà le truc : si quelqu’un nous dit quelque chose de méchant et que ça ne nous aide pas à être meilleurs, il ne faut pas le prendre à cœur. Cette critique ne nous concerne pas vraiment. Elle parle plus de la personne qui critique. Et puis, chacun a le droit de penser ce qu’il veut. Mais personne ne nous connaît aussi bien que nous-mêmes. Donc, restons forts et confiants !

J’ai pour illustrer mes propos deux petites histoires assez intéressantes concernant ce deuxième accord toltèque.

Comment vérifier si vous respectez bien le second accord toltèque ?

L’homme qui ne demandait rien à personne

Au cœur d’un charmant village, un homme se prélasse dans sa chaise à bascule. Il profite des rayons du soleil de l’après-midi. Ses paupières mi-closes, il est installé sur le perron de sa jolie maison en pierre, ornée de volets bleus. Là, il observe les passants qui déambulent dans la ruelle pavée.

Un jeune homme vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon propre fait son apparition. En levant ses yeux vers l’homme, il ne peut s’empêcher de se dire :
« Quel paresseux ! Pendant que certains, comme moi, suent à grosses gouttes au travail, d’autres profitent sans gêne. Et c’est nous qui payons pour leur oisiveté. Quelle injustice !« . Visiblement dégoûté, il fuit le regard et ne daigne pas répondre à l’homme qui lui sourit.

Peu après, un homme robuste, le teint hâlé par le soleil et les mains marquées par le travail de la terre, croise son chemin. En apercevant le résident, une pensée bienveillante lui traversa l’esprit :
« Cet homme a sûrement entamé sa journée bien avant que le coq ne chante. Une pause s’impose, il l’a bien méritée. » Puis, il reprend sa marche, les épaules lourdement chargées.

Enfin, un troisième homme, au regard sévère, pointe le bout de son nez. Dès qu’il aperçoit l’homme sur le perron, il s’indigne intérieurement :
« Pfiou, regardez moi ce vicelard ! Il est probablement en train d’épier les jeunes femmes qui passent. Quelle horreur ! » Et, le regard empli de méfiance, il presse le pas, jetant de temps à autre des regards en arrière.

Chaque passant, chaque pensée, reflète un monde de perceptions et de préjugés différents.

Pourquoi l'histoire de l'homme sur le perron de sa maison illustre-t-elle le second accord toltèque ?

Quelle est la morale de cette histoire selon le second accord toltèque ?

En définitive, nous ne savons pas vraiment ce que fait cet homme assis sur son perron. Cependant, nous avons appris à connaître les trois passants.

  • Le premier semble éviter le travail, montrant une certaine paresse ;
  • Le deuxième est l’incarnation du labeur. Il se lève à l’aube chaque jour et travaille énormément ;
  • Quant au troisième, c’est un séducteur, toujours à la recherche de compagnie féminine.

Ainsi, cette histoire révèle plus sur les observateurs que sur l’homme lui-même. Cela nous rappelle que nos jugements en disent souvent plus sur notre caractère que sur les personnes que nous jugeons.

Le test de la tragédie imaginaire

Cette approche est un peu plus intense que la précédente. C’est une technique mentale qui pousse vos émotions à leurs extrêmes pour déceler vos véritables sentiments.

Soit ce test vous blesse

Imaginez-vous dans une scène où, juste après avoir entendu une critique, la personne en face de vous est brusquement heurtée par un énorme camion. Ce scénario tragique, bien qu’imaginaire, met à nu vos émotions. En ressentez-vous une tristesse poignante, une douleur au cœur ? Si c’est le cas, cela signifie que vous tenez réellement à cette personne. Ses paroles méritent donc une réflexion. Peut-être cherche-t-elle, à sa manière, à vous guider vers une meilleure version de vous-même, à l’instar du second accord toltèque.

Pourquoi faut-il imaginer un accident imaginaire pour voir si personne qui vous critique est importante dans votre vie selon le deuxième accord toltèque ?

Soit cela ne vous fait rien

En revanche, si cette vision fictive ne provoque chez vous aucune émotion, si elle vous laisse indifférent, c’est le signe que cette critique ne devrait pas vous affecter outre mesure. Après tout, pourquoi laisser une observation vous perturber lorsqu’elle provient de quelqu’un dont la présence ou l’absence n’a pas d’impact réel sur vous ? Dans de tels cas, le mieux est de laisser ces mots se dissiper, sans qu’ils ne viennent troubler votre sérénité ou influencer vos choix. Cette remarque n’a pas lieu d’être.

Ainsi, cette technique révélatrice vous invite à explorer vos émotions profondes face aux critiques. En visualisant une situation extrême, elle vous permet de discerner les véritables intentions derrière les mots. Vous pouvez évaluer l’importance que vous accordez à la personne qui vous critique. De cette manière, vous pouvez décider sereinement de la pertinence d’une remarque et de son influence sur votre bien-être.

Les histoires présentées mettent en exergue l’importance de l’introspection et de la compréhension de vos réactions face aux critiques. Le second accord toltèque de Don Miguel Ruiz vous enseigne que vos jugements, comme les critiques reçues, en disent davantage sur vous que sur les autres. Prendre du recul face à ces jugements et réactions permet une plus grande maîtrise de soi et une meilleure harmonie avec autrui.

2 commentaires

  1. Clio a dit :

    C’est trop bizarre de penser que quand quelqu’un nous critique, il parle de lui-même. En gros, si on m’dit j’suis paresseux, c’est pas moi, mais lui Trop drôle de voir comment ça marche

  2. Enzo a dit :

    Le test de la tragédie imaginaire est un peu flippant, mais ça aide à comprendre si on tient vraiment à quelqu’un ou pas.

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